Une installation monumentale est visible, depuis le 6 juin, sur le toit du Musée du Quai Branly, conçu par l'architecte Jean Nouvel. Il s'agit d'une œuvre aborigène de l'artiste Lena Nyadbi qui vient de prendre place définitivement sur les 700 m2 de la terrasse de la médiathèque du bâtiment culturel. Pour la voir, il suffit de monter… au deuxième étage de la tour Eiffel !

Quelque 7 millions de personnes pourront, chaque année, admirer la nouvelle œuvre installée sur le toit du Musée du Quai Branly, à Paris, qui ne peut être vue que du second étage de la tour Eiffel, premier monument de France fréquenté par les touristes.

 

Le Musée - conçu par l'architecte français Jean Nouvel et inauguré pendant le mandat de Jacques Chirac, féru d'histoire des civilisations et d'art aborigène - accueille, depuis le 6 juin, une œuvre aborigène imaginée par l'artiste Lena Nyadbi, née en Australie occidentale en 1936. Il s'agit d'un détail d'un de ses plus célèbres tableaux, Dayiwul Lirlmim (Ecailles de barramundi), qui a été peint sur les 700 m2 du toit-terrasse de la médiathèque, grâce à 172 pochoirs de 3 x 1.5 m.

 

Art et mythologie
Le tableau original de l'artiste aborigène raconte l'histoire mythique de trois femmes qui tentent d'attraper le barramundi Dayiwul, un poisson, à l'aide d'une nasse en spiniflex. Elles le poursuivent jusque dans les hauts-fonds de la rivière mais il parvient à fuir en sautant par-dessus la nasse et en s'échappant à travers les rochers. Lorsqu'il retombe, ses écailles s'éparpillent sur le sol à l'endroit actuel de la plus grande mine de diamant du monde. Lena Nyadbi a souvent souligné la ressemblance des écailles et des diamants…, note le communiqué.

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