En toiture, les ardoises ont été refaites, tandis que les décors et vitraux sont nettoyés et restaurés. "Le décor se concentre sur les parties hautes et en particulier dans les lucarnes, couronnées par des microarchitectures, qui reprennent le vocabulaire de l'Antiquité à travers celui de la Renaissance italienne : niches à coquilles, têtes de chérubins (visages d'enfants entourés d'ailes), palmettes ajourées, petits vases... L'architecte responsable de tout cet ensemble est inconnu, narre Régis Martin. Les éléments en bas-reliefs, ou sculptés, altérés par le temps sont restaurés. En revanche, tous les éléments supprimés à la Révolution, comme les écus sur les lucarnes et sur les avant-corps ne sont pas restitués et témoignent de l'histoire du monument."

 

Les lucarnes sculptées en pierre très fragiles sont consolidées, et celles trop abîmées feront leur entrée dans les collections du musée, essentiellement d'art décoratif. Les éléments trop détériorés sont remplacés par des copies à l'identique. "Les souches de cheminées de l'aile sud, très abîmées et mal réparées par des ajouts en ciment qui ont accéléré leur dégradation, sont renforcées et en partie reconstruites. Le but est d'empêcher la chute de pierres ou d'ardoises des parties hautes", indique l'architecte.

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