Les matériaux extraits du site ont été réutilisés pour le remblai définitif et traités à la chaux (à 1,5%) afin de le rendre imperméable et d'assurer sa pérennité, malgré la présence de la nappe. "Nous utilisons de la chaux depuis longtemps et avons donc un retour d'expérience solide en la matière", explique Thomas Maudet, qui insiste sur l'usage pour tous ses projets routiers de liants de ce type ou bas carbone. Même si sur ce chantier en particulier, l'impact carbone à court terme n'est finalement pas optimal à cause de l'utilisation de la chaux, sa production générant beaucoup de CO2, et la recarbonatation à long terme n'étant pas prise en compte, reconnaît-il.

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