Alors que le zéro artificialisation nette occupe les esprits de nombreux aménageurs et constructeurs, les promoteurs d'Universeine, eux, revendiquent un projet "à artificialisation négative". Car le terrain sur lequel il est construit était une friche entièrement artificialisée jusque-là. Or, les équipes de Vinci assurent renaturer 20% de la parcelle avec ce projet.

 

Pour cela, outre les toitures végétalisées des bâtiments connecteurs, un corridor de biodiversité a été imaginé, partant de la Seine et remontant le long du futur nouveau quartier. Au cœur du campus Maxwell, de grands patios en pleine terre permettront à la faune et à la flore de se redéployer, comme les jardins en cœur d'îlots et les canopées. Sur l'ensemble du projet, 30% des surfaces des terrasses et des toitures seront végétalisées. Par ailleurs, pour lutter contre les îlots de chaleur urbains, des réflexions ont été menées autour de l'infiltration de l'eau et son évaporation. Et Vinci a travaillé avec un écologue pour que les espèces intégrées au corridor de biodiversité correspondent aux espèces endémiques des bords de Seine.

actioncl