Le premier ministre anglais, obligé de vendre sa maison familiale londonienne pour emménager au 10 Downing Street en 1997, aurait perdu une fortune d'environ 1,5 million d'euros.

Après son élection, le chef du gouvernement britannique a été contraint pour des raisons de sécurité de quitter la maison de style géorgien, avec six chambres, qu'il occupait avec sa famille dans le quartier d'Islington, au nord de Londres, les experts estimant qu'elle était trop "vulnérable", explique le quotidien Daily Telegraph.

Comme il lui était tout aussi impossible de louer cette maison car un locataire pouvait devenir une source d'ennuis, Tony Blair a décidé de la vendre.
La demeure, qui a été vendue en 1997 pour 615.000 livres, est revenue cette semaine sur le marché immobilier à 1,69 million de livres.

Le quasi-triplement de valeur de ce bien, dont les Blair ont été frustrés, reflète le boom du marché immobilier qui a gagné la majeure partie de la Grande-Bretagne, mais surtout les banlieues les plus demandées de Londres.

Le prix des maisons à Londres a grimpé si haut que beaucoup de salariés aux revenus modestes, comme les infirmières et les enseignants, ne sont plus à même de devenir propriétaires, obligeant le gouvernement à examiner comment leur procurer des logements à moindre coût.

Cependant, la famille Blair, qui bénéficie aussi de revenus importants venant de l'épouse de Tony, Cherie, une avocate renommée, n'a pas tout perdu, selon le Daily Telegraph.

Leur maison de Sedgefield, une ville du nord de l'Angleterre dont Tony Blair est le député, a doublé de valeur depuis 1997 et vaut maintenant 450.000 livres, dit le journal.

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