Selon le site d'information Mediapart, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes perquisition (DGCCRF) chercherait à prouver que plusieurs groupes bancaires se seraient entendus sur des taux de crédit immobilier.

Selon une information du site Mediapart, certaines banques ou succursales «se seraient entendues de sorte qu'un client ayant obtenu un crédit dans sa banque ne puisse pas démarcher une banque concurrente dans l'espoir d'obtenir une renégociation de son prêt à des conditions plus avantageuses».

Mardi, les groupes Caisse d'Epargne et Banque Populaire ont confirmé que des perquisitions avaient eu lieu la semaine dernière dans leurs établissements. Le Crédit Agricole, aussi cité, s'est refusé à tout commentaire. Selon une source proche du dossier, les ordinateurs des dirigeants de la Caisse d'Epargne auraient été saisis, dont ceux de Charles Milhaud (président), Nicolas Mérindol (directeur général) et Guy Cotret (membre du directoire en charge des ressources humaines, de l'informatique et de l'exploitation bancaire). Au siège fédéral du groupe Banque Populaire, les enquêteurs, intervenus mardi dernier, ont saisi des documents appartenant à certains dirigeants du groupe, selon une source proche de la banque.

Les perquisitions ont été menées par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes perquisition (DGCCRF), épaulée de la Brigade financière.

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