Le groupe français Spie, qui doit prochainement faire son entrée en bourse, a décidé de retarder l'opération. Raison invoquée : des conditions de marché devenues trop volatiles.

Spie, le spécialiste des services multi-techniques, devait clôturer ce jeudi 9 octobre la période de souscription ouverte le 29 septembre dernier, en vue d'une prochaine entrée en bourse, sur le marché Euronext Paris. La fixation du prix définitif des titres qui devait être effectuée par le conseil d'administration a finalement été reportée à une date non spécifiée. Un bref communiqué incrimine "des conditions de marché devenues particulièrement volatiles".

Lever 1 Mrd € pour se désendetter

Rappelons que l'opération doit permettre de lever plus d'un milliard d'euros qui servira à désendetter le groupe. L'entreprise, qui emploie 37.000 personnes dans 34 pays du monde, a réalisé un chiffre d'affaires de 5,1 Mrds € en 2013, répartis entre quatre segments stratégiques : "Smart city" (35 %), "Efficient buildings" (24 %), "Energies" (23 %) et "Industry services" (18 %). Spie a dégagé un résultat d'exploitation consolidé de 315 M€.

 

L'entreprise reste, pour l'heure, détenue à 58,2 % par Clayton Dubilier & Rice, à 15,7 % par Ardian, à 15,7 % par la Caisse des Dépôts du Québec (via la holding Clayax) et à 10,4 % par son management et des salariés.

 

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