Le Syndicat des Energies renouvelables dénonce une contre-vérité sur le solaire photovoltaïque énoncée dans le rapport du Centre d'analyse stratégique (CAS) sur les perspectives énergétiques de la France, publié le 9 octobre et conduit par Jean Syrota.

«Alors que toutes les études montrent qu’une installation solaire photovoltaïque raccordée au réseau rembourse l’énergie nécessaire à sa fabrication et à son installation dans une période de 2 à 4 ans pour une durée de vie comprise entre 25 et 30 ans, le rapport du CAS affirme que cet équipement est un émetteur net de CO2 et qu’il ne saurait, de ce fait, contribuer à la lutte contre l’effet de serre», tel est le constat relevé par le Syndicat des Energies renouvelables (SER) dans un communiqué.

Le SER souligne également que concernant «le solaire photovoltaïque, la manipulation des informations, du point de vue des émissions de CO2, a particulièrement choqué les professionnels du secteur. En effet, le CAS affirme que le solaire photovoltaïque émet plus de CO2 qu’il n’en économise sur sa durée de vie». Du coup, le SER s’interroge «sur la pertinence de l’ensemble des analyses».

De son côté, le CAS a déclaré à l’AFP qu’il «n'affirme nullement, comme le prétend, sans en apporter la moindre preuve (...) le SER, que le solaire photovoltaïque est un émetteur net de CO2 et qu'il ne saurait, de ce fait, contribuer à la lutte contre l'effet de serre».

Pour le CAS, le solaire photovoltaïque n'est émetteur net que lorsqu'il est comparé à l'électricité d'origine nucléaire mais ce n'est pas le cas quand il est comparé à l'électricité d'origine fossile (gaz, charbon).

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