La sécurité a été renforcée sur le chantier du «TGV» basque. Début décembre, un chef d'entreprise participant aux travaux avait été tué par un commando présumé du groupe indépendantiste armé ETA.

«L'assassinat par l'ETA d'Ignacio Uria, propriétaire d'une des entreprises travaillant sur la ligne ferroviaire à grande vitesse au Pays Basque, a obligé les entrepreneurs à engager 105 gardes du corps supplémentaires» pour ce chantier, explique la radio espagnole Cadena Ser. Une protection qui a un coût estimé à 10 millions d'euros pour la cinquantaine d'entrepreneurs, selon Cadena Ser.

Dans le viseur de l'ETA

Cette ligne « TGV », dite «Y basque» en raison de son dessin en fourche, doit relier les trois principales villes basques, Bilbao, Saint-Sébastien et Vitoria à partir de 2013 et représente un investissement de plus de quatre milliards d'euros.

 

Depuis la rupture de la dernière trêve de l'ETA en juin 2007, ce chantier est devenu l'un des objectifs de l'organisation clandestine. Un entrepreneur y travaillant, Ignacio Uria Mendizabal, a même été abattu le 3 décembre dernier près du siège de son entreprise à Azpeitia (Pays Basque espagnol), par un commando présumé de l'ETA.

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