Le groupe français d'appareillage électrique Schneider Electric a présenté jeudi au Comité central d'entreprise (CCE) un projet de "suppression de 318 postes" en France d'ici fin 2005. La région grenobloise est la plus concernée.

Ce projet s'inscrit dans une politique de "gestion prévisionnelle de l'emploi", a précisé la direction à l'AFP. Selon la direction, il n'y aura "pas de licenciement puisque le projet privilégie le volontariat dans les départs, y compris par un plan de pré-retraites, et prévoit des mesures sociales d'accompagnement de création d'entreprises".
"En parallèle il est prévu de créer 116 postes", a-t-on ajouté.

Les suppressions de postes concernent essentiellement la région grenobloise, ainsi que, dans une moindre mesure, la région parisienne. Elles touchent les "fonctions centrales et corporate", c'est-à-dire les fonctions marketing, finances ou ressources humaines.

Ces suppressions d'emplois viennent s'ajouter aux 620 suppressions d'emplois annoncées en janvier dernier pour juillet 2004. Ce plan s'est fait aussi "sur la base du volontariat", a affirmé la direction.

Schneider Electric emploie près de 75.000 salariés dans le monde sur 180 sites, dont 22.000 en France dans 43 sites. En Europe, les effectifs ont baissé de 10% ces deux dernières années, alors qu'ils ont progressé de 12% dans les pays émergents.

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