INTERVIEW. Bouyer Leroux, connu pour ses briques en terre cuite, a entamé une stratégie de diversification depuis quelques années, avec en ligne de mire : la transition énergétique. Son PDG, Roland Besnard, revient sur les ambitions du groupe à court et long terme.


La Scop Bouyer Leroux tient fortement à ses valeurs humaines et déploie une vision économique et sociale où chaque sociétaire a son mot à dire. Dans un contexte difficile, elle affiche un chiffre d'affaires de 350 millions d'euros (clos fin septembre 2020) et compte bien poursuivre son développement. Roland Besnard, son PDG, détaille les enjeux et les défis à surmonter dans les prochaines années : solutions, produits, empreinte carbone, innovations, relation clients.

Batiactu : Nous sommes dans une période incertaine, et compliquée économiquement. Comment vivez-vous la période en tant qu'entreprise coopérative (Scop) ? Ce statut vous aide-t-il à traverser la crise ?
Roland Besnard :
Notre statut est un statut d'industriels "long termiste" : notre stratégie s'inscrit dans la durée. Nous sommes conscients que le marché de la construction repose sur des cycles avec des pics et des points bas.

 

Dès le 8 février, à l'occasion d'une réunion avec les sociétaires, nous avions identifié trois risques : le premier lié aux facéties de Donald Trump, le Brexit et enfin, le virus. Nous avons continué à avancer en adaptant notre voilure, et sans renoncer à nos principes. Dans une Scop, les rênes sont courtes, ce qui permet de manœuvrer rapidement et de nous adapter. Dans le contexte actuel, notre priorité a toujours été la santé des équipes.
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