FOCUS. La dynamique de la filière éolienne se confirme, d'après la dernière édition de l'Observatoire de l'éolien réalisé par France Renouvelables et Capgemini Invent. Les professionnels mettent l'accent sur la contribution des parcs d'aérogénérateurs aux finances publiques et au marché de l'électricité.


Après une période de turbulences, l'éolien connaît de nouveau des vents favorables. Dans son édition 2023, l'Observatoire de l'éolien, réalisé par l'association France Renouvelables - anciennement France Énergie Éolienne - et le cabinet de conseil Capgemini Invent, confirme la dynamique dont bénéficie la filière. En dépit de la crise énergétique, celle-ci a visiblement su faire valoir ses atouts face aux fluctuations du marché de l'électricité et aux problématiques de transition écologique et de souveraineté industrielle.

 

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Ce phénomène ne se limite pas à l'Hexagone. Les parcs d'aérogénérateurs, terrestres comme maritimes, ont franchi au mois de juin la barre symbolique du térawatt-heure de capacités installées dans le monde. En France, face à la contestation des éoliennes sur terre, l'accent est certes plutôt mis sur les machines en mer. Mais en désignant plus d'un gigawatt de projets lauréats pour un appel d'offres sur l'éolien terrestre en juillet, le Gouvernement semble vouloir rattraper le retard accumulé ces dernières années.

 

Dans ce contexte, l'Observatoire de l'éolien 2023 livre quelques chiffres-clés et faits saillants qui permettent de mieux comprendre la structuration du secteur.
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