DÉCRYPTAGE. Fustigeant les "postures" des uns et des autres lors d'une table ronde consacrée à la future loi de programmation énergie-climat, des parlementaires ont demandé une forme d'unité politique sur l'avenir du bouquet énergétique français. Mais au-delà des discours bienveillants, les clivages persistent bel et bien, même si des propositions concrètes fleurissent ça et là.


La représentation nationale parviendra-t-elle à se mettre d'accord sur l'avenir du bouquet énergétique français ? Alors que la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher a confirmé la semaine dernière qu'un projet de loi de programmation énergie-climat (LPEC) va bel et bien être déposé dans les prochaines semaines ou mois, les partis politiques présents à l'Assemblée nationale ont déjà commencé à se positionner sur le sujet.

 

 

Et, sans surprise, l'unité nationale est encore bien loin d'être atteinte. Dans un contexte d'urgence climatique et de conjoncture morose, l'épineux dossier de la transition énergétique en aurait pourtant bien besoin. Tandis que la crise du Covid a illustré la fragilité des chaînes mondiales d'approvisionnement, la guerre en Ukraine a remis sur la table les questions de souveraineté énergétique dans un monde globalisé. Poussée par les pouvoirs publics français, l'électrification tous azimuts risque ainsi de rencontrer ses limites.

 

Tandem nucléaire/renouvelables

 

Lors du 24e colloque annuel du Syndicat des énergies renouvelables (SER), Xavier Piechaczyk, le président du directoire de RTE, a confirmé que l'électricité
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