Les glaces de l'Arctique peuvent-elles encore être sauvées de la fonte ? D'après une étude menée par des chercheurs américains, il faudrait réduire les émissions de gaz à effet de serre de 70% avant la fin du siècle afin d'y arriver.

Il faudrait réduire de 70% les émissions de gaz à effet de serre avant la fin du siècle afin de sauver les glaces arctiques et éviter les autres conséquences du réchauffement de la planète, selon une étude publiée par plusieurs centres de recherche américains dont le NCAR (National center for atmospheric research. L'étude, qui rappelle que le réchauffement est notamment dû aux émissions de dioxyde de carbone (CO2), indique que la température moyenne du globe a grimpé de près d'un degré Celsius depuis l'ère pré-industrielle, c'est-à-dire le milieu du XIXe siècle.

 

Les gaz à effet de serre dans l'atmosphère, qui étaient de 284 parties par million (ppm, une unité de mesure) à cette époque, sont désormais passés à plus de 380 ppm. Gagner un degré de plus pourrait entraîner «un changement climatique dangereux», expliquent les chercheurs, qui projettent que si rien n'est fait, la concentration de CO2 atteindra 750 ppm d'ici à 2100. La montée des océans serait alors de 14 à 22 centimètres selon les hypothèses, entrainant une diminution du volume des glaces arctiques de 25 à 75%. D'après les recherches menées par les auteurs de l'étude, si le taux de CO2 était limité à 450 ppm, les températures n'augmenteraient pas autant, mais de 0,6 degré Celsius au-dessus de leur niveau actuel d'ici la fin du siècle.

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