Réflexion sur la verticalité

 

Pour continuer de séduire, l'Avenue doit surprendre, poursuit Jean-Paul Viguier. "Concrètement, cette verticalité permettrait d'offrir un parcours inédit au visiteur au travers de lieux de convivialité, de cinémas et théâtres au sein des immeubles, de cafés/bars en étages, de restaurants sur les toits, de galeries animées reconnectées au quartier", avance-t-il.

Un travail sur l'épaisseur

Dans l'optique de redynamiser le quartier des Champs-Elysées dans son ensemble, un travail sur "l'épaisseur" doit permettre de retisser le lien entre les rues adjacentes et l'Avenue. La rue de Ponthieu, par exemple, devenant partiellement piétonne et semi-couverte, avec un équilibre entre commerces et loisirs culturels, relierait ensemble les galeries existantes et développerait une véritable vie de quartier, mêlant Parisiens et visiteurs.

Vers une forêt connectée

"Enfin pour régénérer et réinvestir les jardins, il faut se souvenir de l'histoire des expositions universelles qui nous ont légué monuments et pavillons animant cette première séquence des Champs-Elysées", argumente Jean-Paul Viguier. La construction de micro-architectures éphémères dans une continuité historique, sur le modèle de la Serpentine Gallery à Londres, des évènements culturels, des expositions hors les murs, seraient une formidable attractivité pour ces jardins."

 

La transformation en véritable forêt, laissant apparaître des clairières d'exposition, donnerait au visiteur l'envie d'explorer cette partie aujourd'hui délaissée.

Découvrez dès la page 3, la suite de l'article et les pistes de réflexion de l'architecte Jean-Paul Viguier dédiées à la rénovation des Champs-Elysées d'ici à 2015.

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