"Ce groupe est un nid pour la délinquance", affirmait en 2009 la première adjointe au maire du Havre, Agathe Cahierre. Ce nid, il a fallu le déconstruire en partie pour le réhabiliter. Sur 350 logements de la résidence, 260 d'entre eux ont été démolis, mais cela n'a pas été simple. Certains habitants occupaient les lieux depuis les années 1960, il a donc fallu les reloger et ce processus a pris du temps, explique l'architecte. De plus, la résidence étant située dans une zone dite difficile, des marchés parallèles avaient pris place sur la place centrale et sur l'aire de jeux au cœur du lotissement. Au final, la phase de démolition a pu démarrer en janvier 2012, plusieurs mois après l'attribution du projet.

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