La technologie, développée pendant 2 ans, a été spécifiquement calibrée pour rendre la trentaine de machines, moins visibles dans une certaine longueur d'onde (2,8 GHz) employée par le radar météorologique, ne sera pas totalement applicable échapper à des radars multifréquences militaires. "Le surcoût est d'environ 6 à 7 %, ce qui peut paraître peu mais qui, ramené à la rentabilité de 10-15 % d'un parc éolien, est quand même important. En revanche, il va être désormais possible de développer des parcs là où ce n'était pas possible avant", poursuit David Augeix. Le directeur d'EDF EN région Sud estime que la réglementation, jusqu'ici préventive et conservatrice, reposant sur des directives issues du Grenelle II, pourrait également évoluer pour devenir plus adaptée à l'impact réel des éoliennes sur les relevés radar.

 

Il faut toutefois noter que, si les machines se font plus furtives, elles ne semblent pas l'être assez pour une commune voisine du parc catalan qui a fait annuler le permis de construire pour 19 machines sur 35. Une décision qui a stoppé le chantier à la mi-chemin de sa complétion. A terme, il est prévu que l'ensemble, d'une puissance de 96 MW, fournisse suffisamment de courant pour couvrir la consommation de 125.000 habitants, soit la moitié de l'agglomération perpignanaise.

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