BUDGET 2024. Selon les dirigeants du groupe, le moment est particulièrement mal choisi pour augmenter "sévèrement" la fiscalité des concessions, alors qu'elles devraient plutôt concentrer leurs ressources sur les investissements pour décarboner leurs infrastructures.


Pierre Coppey, président de Vinci Autoroutes, parle de mesure "à contre-courant". Xavier Huillard, P-dg du groupe Vinci, va plus loin, en dénonçant lui aussi un contre-sens, mais qu'il qualifie de "grave", le moment étant mal choisi pour "taxer sévèrement les concessions". Autoroutières, mais aussi aéroportuaires puisque selon les termes actuels du projet de loi de finances pour 2024, en cours de discussion au Parlement, la taxe sur les concessions voulue par le Gouvernement pour financer notamment les investissements dans le ferroviaire, pèsera aussi sur les plus grandes plateformes françaises, dont celle de Lyon, gérée par Vinci Airports.

 

 

Mal choisi car ces concessions doivent, font valoir les dirigeants du groupe, "concentrer leurs ressources et leur énergie sur les objectifs de décarbonation" des infrastructures. Or, selon Pierre Coppey, "augmenter les taxes, c'est réaliser moins d'investissements
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