Les taux de crédit n'en finissent pas de chuter. Après avoir atteint 2,29% en janvier 2014, ils viennent de tomber à 2.21 %, en moyenne en février. Une baisse qui facilite l'accélération de la reprise des marchés, selon l'Observatoire Crédit Logement/CSA.

En février 2015, les taux des prêts du secteur concurrentiel se sont établis à 2.21 % en moyenne (2.26 % pour l'accession dans le neuf et 2.19 % pour l'accession dans l'ancien), indique le dernier tableau de bord de l'Observatoire Crédit Logement/CSA. "La baisse des taux se poursuit facilitant maintenant l'accélération de la reprise des marchés", souligne le baromètre.

 

Sur le marché de l'ancien, alors que la baisse des prix est modérée, celle des taux intervenue depuis la fin 2013 (89 points de base, au total) équivaut à un recul des prix de 8.5%.

 

Concernant la durée moyenne des prêts accordés, elle se monte à 208 mois (230 mois pour l'accession dans le neuf et 222 mois pour l'accession dans l'ancien). "Ce sont les jeunes ménages qui bénéficient largement de cette évolution. Les flux de la primo accession des ménages jeunes ou modestes retrouvent maintenant de la vigueur d'autant que les soutiens publics se sont amplifiés, tant dans le neuf que dans l'ancien, avec le renforcement du PTZ", analyse l'observatoire.

 

Du côté de l'activité du marché des crédits, elle est sur le chemin de la reprise avec +25.2% pour la production et + 14.9 % pour le nombre de prêts. Malgré tout, le rythme d'évolution en glissement annuel de l'activité mesurée en année glissante est toujours négatif et s'élève en février 2015 à - 0.6 % pour la production et - 5 % pour le nombre de prêts bancaires accordés.

 

Enfin, le coût relatif d'une opération immobilière reste élevé à 3.80 années de revenus en février (identique à février 2014), dans le contexte d'un nouveau recul des revenus des ménages qui réalisent ces opérations (- 0.7% sur les 2 mois, en glissement annuel, après + 0.8 % en 2014). Quant à l'indicateur de solvabilité de la demande, il se redresse en février "porté par une nouvelle amélioration des conditions de crédit et en dépit du recul du taux d'apport personnel qui nécessite en effet un recours plus intense au crédit. L'indicateur de solvabilité retrouve ainsi un niveau particulièrement élevé", conclut l'observatoire.

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