Selon le manifeste de la candidate frontiste, en dehors de l'énergie hydraulique, « les énergies dites 'vertes' ne seraient aujourd'hui pas réalistes en l'état ». A titre d'exemple, le programme du FN déclare : « Pour produire l'électricité nécessaire à la France, il faudrait installer 275.000 éoliennes ou 5 milliards de m² de panneaux solaires (la taille d'un département moyen). Ou bien encore consacrer la moitié des terres cultivables françaises aux bio-carburants afin de remplacer la consommation (sic) en carburants fossiles ». Aussi, en dehors du soutien à la recherche afin de faire de ces technologies des recours possibles dans le cadre d'utilisations locales (particuliers, entreprises, communes), Marine Le Pen annonce le maintien à moyen terme de l'énergie nucléaire et la poursuite des programmes ITER et EPR. Ceci afin de maintenir de bonnes performances en matière d'émission de CO2. Un objectif de 10 ou 15 % d'énergies renouvelables sera envisagé.

 

D'après le Front National, le modèle économique qu'il propose, à savoir « produire au plus près, retraiter sur place », permettra une baisse considérable des émissions de gaz à effet de serre notamment par une réduction drastique des circuits de transport au niveau international. La relocalisation sur le territoire national de la production des entreprises devrait permettre une production au plus près des systèmes de distribution et des consommateurs.

 

A propos d'énergie, elle a déclaré : « Les énergies renouvelables... Pour l'instant, c'est du bricolage. Je suis contre les éoliennes, c'est immonde et ça ne marche pas. Idem pour l'offshore. Il y a des recherches sur l'énergie des courants, pourquoi pas ? Mais cessons cette idéologie qui consiste à dire « c'est génial » dès qu'on parle d'une énergie renouvelable ! Si c'est laid, si c'est cher, si ça ne sert à rien, arrêtons là. Ca va pour faire tourner l'électricité́ de la maison mais pas pour les grandes industries ». TerraEco, 21 février 2012.

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