CONJONCTURE. Malgré un recul du chiffre d'affaires en 2024, les piscinistes innovent pour répondre aux enjeux économiques et écologiques du marché. Ils imaginent des solutions plus compactes, économes et personnalisables.


"La France est le premier marché européen de la piscine", se réjouit Stéphane Figueroa, président de la Fédération des professionnels de la piscine et du spa (FFP). L'entité comptant 1.632 entreprises adhérentes a tenu ce 20 mai 2025 son point presse annuel de conjoncture.

 

Il en ressort que le pays compte un nombre record de bassins privés : 3,6 millions en 2024, soit une piscine pour moins de 20 habitants. A titre de comparaison, il n'y en avait que "1.500 en 1965", énonce le vice-président de la FFP, Gilles Mouchiroud. Derrière ces chiffres, la fédération estime que la piscine est "un phénomène de société bien ancré, puisqu'on compte cinq fois plus de piscines familiales dans le parc qu'il y a 25 ans. Toutes les catégories socio-professionnelles sont concernées : ouvriers, cadres, agriculteurs, retraités…"

 

La France possède le premier parc de piscines enterrées en Europe, et campe à la troisième place à l'échelle mondiale, après les Etats-Unis et le Brésil. En 2024, 94.480 piscines (enterrées et hors sol) ont été construites dans le pays. Au total, 60.000 emplois directs et indirects dépendent de ce secteur en France.

 

Le secteur a réalisé un chiffre d'affaires de "2,8 milliards d'euros" l'an passé, indique la déléguée générale de la FFP, Joëlle Pulinx,
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