Clameur, l'observatoire du marché locatif, a comparé l'évolution du prix des loyers en 2014 entre les villes de plus de 100.000 habitants. Villeurbanne, Metz et Montreuil ont enregistré les hausses les plus importantes.

La flambée des loyers ne concerne pas que Paris et les grandes métropoles de l'Hexagone. Selon Clameur, l'observatoire du marché locatif, la ville qui a observé la plus importante hausse de loyers est Villeurbanne, ville de la banlieue lyonnaise de 145.000 habitants, avec une progression de 7 % sur les dix premiers mois de l'année 2014. Dans sa dernière note de conjoncture, l'observatoire a comparé l'évolution du prix du loyer par rapport celui de l'inflation dans les villes de plus de 100.000 habitants.

 

De manière générale, les loyers de marché, qui correspondent au prix des loyers lors d'une location nouvelle, ont augmenté de 1,5 % sur les 10 premiers mois de l'année, tandis que les prix à la consommation ont progressé de 0,7% selon l'INSEE.
Après Villeurbanne, les hausses les plus significatives ont été relevées à Metz (4 %), Montreuil (4 %), Nancy (3,2 %) et Paris (3,1 %).

 

Parmi les villes citées précédemment, seules Paris et Villeurbanne figurent parmi les villes aux loyers les plus élevés de France 25,3 euros/m2 pour la première et 13,2 pour la deuxième. L'agglomération lyonnaise a également enregistré la plus importante progression de son loyer entre 2006 et 2014 (+ 3,6 %).
De leur côté, Nantes, Toulon et Grenoble ont enregistré une hausse modérée par rapport à l'inflation en ne dépassant pas la barre des 0,5 %. A l'inverse, les villes de Saint Etienne (-4 %), Saint Denis (-3,4 %), Perpignan (-1,4 %), Limoges (-0,8 %), Amiens (-0,5 %) et Dijon (-0,1 %) ont noté une baisse des loyers.

Une hausse des loyers de 1,5 % en 2014

Par ailleurs, Clameur a observé des chiffres inhabituels de juin à septembre. Le nombre de locations réalisé lors de la saison estivale est généralement deux fois plus élevé que sur les cinq premiers mois de l'année. La période est notamment dynamisée par la forte demande des étudiants. Or, l'observatoire a relevé une baisse d'activité avec seulement 55 % de locations abouties contre 30 % lors des premiers mois de l'année. Un résultat qu'il explique par "une demande inquiète et déprimée" par la montée du chômage et un pouvoir d'achat en berne.

 

Top 10 des plus fortes hausses de loyer

 

1 Villeurbanne 7,6 %
2 Metz 4 %
3 Montreuil 4 %
4 Nancy 3,2 %
5 Paris 3,1 %
6 Mulhouse 3 %
7 Angers 2,8 %
8 Nice 2,6 %
9 Bordeaux 2,6 %
10 Clermont-Ferrand 2,5 %

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