Afin de soutenir le développement des énergies renouvelables, et notamment de l'éolien terrestre, divers aménagements ont été proposés. Certaines mesures, qui avaient fait leur retour dans le texte, comme la réintroduction des zones de développement éolien (ZDE) ou de la règle dite des cinq mâts, et qui risquaient de freiner l'implantation de parcs, ont été écartées. De même, le différend existant avec le ministère de la Défense portant sur la présence de radars et de zones d'entraînement de l'Armée de l'air a été réglé. Le Sénat a entériné un décret imposant le préfet comme arbitre final de la décision, tandis que les zones de survol à très basse altitude seront réduites de plus de 10 % afin de faciliter l'implantation de 57 MW de projets actuellement bloqués. Le délai de raccordement a été fixé à 18 mois, toujours dans le but d'accélérer le déploiement des éoliennes sur le territoire national.

 

Mais dans le même temps, la chambre haute a adopté un amendement qui risque de compliquer la vie de la filière éolienne : il a doublé la distance minimale nécessaire entre une turbine et les premières habitations, en le portant à 1.000 mètres. Une mesure dénoncée par les professionnels de la filière qui espèrent son retrait du texte définitif.

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