Lafarge a été l’un des premiers industriels à intégrer les dimensions essentielles du développement durable dans sa stratégie et sa culture. Reposant sur trois axes majeurs - économique, social et environnemental - elles permettent aujourd’hui au cimentier d’améliorer son management et de mesurer sa performance sur le terrain.

«Pour une entreprise comme Lafarge, la progression sur la route du développement durable s’apparente à un marathon qui se joue sur la durée. Notre engagement vise un progrès à long terme et se déploie à tous niveaux de notre organisation», a indiqué Bernard Kasriel, directeur général de Lafarge et Président du comité de développement durable du groupe.

Quand le développement durable devient un enjeu économique

Avec 77 000 collaborateurs présents dans 75 pays, Lafarge se positionne comme leader mondial des matériaux de construction. Aujourd’hui, l’objectif du groupe est d’être leader «incontesté» sur la durée. Ainsi, plus seulement par ses objectifs propres, Lafarge souhaite avant tout une performance perçue par ses clients, ses collaborateurs, ses actionnaires et les communautés avec lesquelles il est en relation. Cette démarche clairement offensive a démarrée en août 2003 par le déploiement du projet «Leader for Tomorrow» dans toutes les unités de Lafarge. Créé en septembre 2002, après une période de croissance rapide de cinq ans pendant laquelle l’entreprise a doublé de taille, le projet «Leader for Tomorrow» vise avant tout à moderniser l’approche du management et a développer une culture de la performance en mobilisant chaque salarié. Dans sa volonté de performance inscrite sur la durée, Lafarge est contraint d’ajouter à sa rentabilité économique, la prise en compte du bien être de la société et de la qualité environnementale. Ainsi, c’est dans cette recherche de performance globale que réside un avantage compétitif pour Lafarge.

Développement durable et environnement

L’industrie cimentière représente à elle seule 5% de l’émission de CO2 dans le monde. Conscient de l’impact direct de son activité sur l’environnement, Lafarge s’est fixé plusieurs objectifs précis dans son rapport sur le développement durable dont l’amélioration de la collecte de données sur les consommations d’eau, la réduction de la quantité de déchets mis en décharge et l’accroissement du taux d’utilisation de matières premières recyclées.
Parallèlement, Lafarge a développé différents partenariats notamment avec WWF. «Au cours de l’année dernière, notre partenariat s’est déployé à travers certains nombres de pays où il prend désormais la forme de projets locaux menés en commun. Notre partenariat fait aujourd’hui office de référence car il prouve que deux organisations relativement différentes peuvent travailler ensemble à des projets qui contribuent au progrès du développement durable», a expliqué Jean-Paul Jeanrenaud, directeur des relations avec les entreprises de WWF International.

Dimension «société» et action sur la santé

Dans sa mesure de performance sur le terrain, Lafarge a accentué sa politique «société» notamment vers la formation et l’actionnariat salarial pour une meilleure implication interne. L’objectif de Lafarge, d’ici à 2005, est de doubler le taux de formation interne pour passer d’un salarié sur 6 formé dans l’année à 3 salariés sur 6. Il souhaite également développer des outils quantitatifs de reporting au niveau des unités opérationnelles.
Concernant l’actionnariat, Lafarge souhaite à moyen terme que 3% du capital du groupe soit détenu par les salariés.

En matière de santé, Lafarge a créé différents partenariats avec les ONG, les populations et les gouvernements locaux partout où le cimentier est présent.
Sa forte implantation en Afrique a notamment amené le groupe à s’associer avec CARE dans un programme de lutte contre le sida.
«CARE apporte à Lafarge son expérience et son savoir-faire en matière de lutte contre le sida et Lafarge apporte un soutien financier pour mettre en place des programmes de prévention et de soins concrets et efficaces. CARE dispose d’un solide réseau dans nombre de pays d’Afrique et nous aide à engager des partenariats avec le secteur public pour étendre ces programmes aux communautés environnantes» précise Gaëlle Monteiller, directrice affaires publiques et environnement du groupe.
L’objectif de ce projet pilote de partenariat doit permettre de combattre efficacement la menace mortelle pour les individus tout en diminuant les risques économiques pour les nombreuses entreprises actives présentes dans les régions touchées.

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