Le leader mondial des matériaux de construction et le WWF, organisation mondiale de la protection de la nature, ont annoncé mercredi le renouvellement de leur partenariat (lancé en mars 2000) pour une durée de 3 ans.

Forts du succès de leur partenariat lancé en mars 2000, Lafarge et le WWF renforcent leurs engagements pour l’environnement. « Notre partenariat avec le WWF nous a permis d’accélérer le développement de notre politique environnementale et d’établir les bases pour une coopération encore plus étroite à l’avenir », a déclaré Bernard Kasriel, directeur général de Lafarge.

Bilan du partenariat 2000-2004
Audits environnementaux des sites, plans de réhabilitation des carrières, émissions de gaz à effet de serre, consommation d’eau, d’énergie et de matières premières, production de déchets, recyclage de l’énergie et rejets de poussières… au total le partenariat entre WWF et Lafarge a déjà permis la mise en place de huit indicateurs de performance.
Par ailleurs, conformément aux objectifs fixés pour 2004, 80 % des 800 carrières ont mis en place une système de réhabilitation. Un indice de mesure de la biodiversité a également été défini sur le site de Mannersdorf en Autriche.
D’autre part, grâce à ce partenariat, Lafarge a réalisé des progrès significatifs de réduction d’émission de CO2. En 2004, la réduction était de 11,2 % pour les émissions de ciment produit dans le monde et de 9,5 % pour les émissions absolues dans les pays industrialisés. Et ce, alors que les objectifs pour la période 1990-2010 sont respectivement de 20 % et de 10 % .
Par ailleurs, en 2004, la part de matières premières de substitution utilisées représentait 9,8 % dans la production du ciment (pour un objectif de 10 % en 2005) et de 50,5 % dans la production de plâtre (pour un objectif de 45 % en 2005).

Orientations 2005-2007
Mais Lafarge ne relâche pas ses efforts pour autant ! Soucieux de réduire les émissions de CO2, le groupe compte étendre le remplacement des combustibles fossiles par l’utilisation des biomasses et des combustibles alternatifs. Et souhaite développer l’électricité verte dans ses sites de production. Le tout avec des efforts particuliers sur la Chine, l’Afrique de l’Est et le Brésil.
Cela devrait passer par le développement de la recherche & développement ainsi que par la construction durable et l’efficacité énergétique des bâtiments en développant des modes constructifs « plus responsables ».
Et ce n’est pas tout ! WWF et Lafarge comptent également poursuivre leurs engagements en matière de biodiversité. Outre la restauration du paysage, comme pour la Colline Bamburri Quarry au Kénya, les indices de mesure de biodiversité vont s’étendre au-delà de l’Autriche. Ainsi, l’indice est actuellement testé dans la carrière de Sandrecourt, près de Paris, et devrait également être développé en Angleterre, en Espagne, aux Etats-Unis et au Kénya.
Claude Martin directeur général de WWF International, s’est dit fier de ce partenariat : « Ceci prouve, qu’au-delà des mots, en coopérant avec le secteur privé, les organisations de protection de l’environnement peuvent jouer un rôle décisif, réel facteur de progrès », a-t-il indiqué.

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