Il est difficile d'évaluer précisément le coût d'une installation géothermique. Il faut en effet prendre en considération le coût de la pompe à chaleur, celui des capteurs, mais aussi celui de l'installation de chauffage à basse température, puisqu'en rénovation, l'on doit supprimer le chauffage à haute température existant.

 

Le total dépend également du type de PAC, de sa puissance, de la surface de la maison, mais aussi du type de sol. "Dans le cas d'une sonde thermique, le forage coûte d'autant plus cher que le sol est sableux, pour des questions de stabilité du sol", explique Marc Palomarès.

 

La sonde thermique est de loin la technique la plus coûteuse, environ 2 à 3 fois plus que le captage horizontal, selon Marc Palomarès. Compter de 40 à 90 euros par mètre foré, soit jusqu'à 9.000 euros. Pour les capteurs horizontaux, la facture est également assez élevée : environ 150 à 200 euros le mètre carré chauffé.

 

Même si l'investissement initial est important, le bilan reste positif. L'entretien et la maintenance étant très réduits, le chauffage géothermique est très peu onéreux à l'utilisation. "De plus, l'installation rentre dans le patrimoine de la famille, parce qu'elle a une durée de vie équivalente à celle de la maison", affirme Marc Palomarès.

 

Et le crédit d'impôt ?

 

Le crédit d'impôt en faveur du développement durable est aussi valable pour le chauffage géothermique. Depuis le 1er janvier 2012, les PAC géothermiques et la pose d'échangeurs géothermiques ouvrent le droit à une réduction d'impôt de 26% (contre 36% en 2011 et 40% en 2010), et les équipements de raccordement à un réseau de chaleur, de 15%.

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