Au moins sept mineurs ont été tués à la suite d'un coup de grisou vendredi matin dans une mine de charbon de la région de Karaganda, dans le centre du Kazakhstan, exploitée par le géant sidérurgique ArcelorMittal. Par ailleurs, vingt-trois de leurs collègues ont été portés disparus.

«Sept personnes sont mortes, c'est officiel, et 23 personnes sont considérées comme disparues. On ne sait rien de leur sort», a indiqué à la presse le gouverneur de la région de Karaganda, Nourlan Nigmatouline.

Les circonstances de l'accident ne sont pas encore connues mais une explosion de méthane est «vraisemblablement» à l'origine du sinistre, a précisé le gouverneur. Un incendie qui s'est déclaré suite à l'explosion faisait toujours rage dans l'après-midi de vendredi alors qu'une cinquantaine de sauveteurs travaillaient sur les lieux de l'accident.

«Selon les dernières informations, les sauveteurs ont remonté à la surface 160 des 191 mineurs qui se trouvaient dans la mine au moment de l'explosion», a indiqué Natalia Kim, la porte-parole du ministère kazakh des Situations d'urgence.

ArcelorMittal
La mine «Abaiskaya» où a eu lieu l'accident, est l'une des huit mines kazakhes appartenant à ArcelorMittal, plus gros producteur mondial d'acier. La filiale kazakh du groupe luxembourgeois, ArcelorMittal Temirtau, avait annoncé au printemps 2007 vouloir investir 500 millions de dollars pour sécuriser ses mines de la région de Karaganda.

En effet, ce n'est pas la première fois que ce genre d'accident survient dans la région. En 2004, un accident dans la mine «Lénine» avait fait 23 morts. Puis à nouveau en 2006, où 41 mineurs avaient trouvé la mort dans cette mine également exploitée par ArcelorMittal.

actionclactionfp