À Martres-Tolosane, les pneus entiers sont transportés par un convoyeur à bande jusqu'au four, ils tombent à travers un sas à double clapet qui permet de maintenir le four à 1.200 °C. Lafarge France précise : "La très haute température et le temps de combustion garantissent la calcination complète du pneu, sans danger et sans déchet ultime". Le procédé choisi se dispense de toute étape préalable de déchiquetage, ce qui réduit encore les émissions de CO2. "Grâce à ce nouvel atelier, et en cohérence avec les engagements en faveur du développement durable et de l'économie circulaire du groupe, le taux de substitution du four aux énergies fossiles sera désormais de 40 %", annonce l'entreprise. Il n'y aura donc plus qu'un petit effort à fournir d'ici à 2020, date à laquelle le Sfic compte sur un taux de substitution de 50 %.

 

 

Le projet d'atelier de valorisation des pneus a été soutenu par l'Ademe (400 k€ sur un investissement total de 2,1 M€) et contrôlé par la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL). A l'échelle du groupe Lafarge, ce sont 52 M€ qui doivent être investis d'ici à la fin de 2017 pour moderniser toute la cimenterie occitane, construite en 1956. Elle produit cinq types de ciments destinés au marché local, et a été la toute première unité à décrocher une double certification qualité et environnement (ISO 9001 et 14001).

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