Les recettes des annonces immobilières sur internet vont baisser en 2013 d'environ 5 %, par rapport à 2012, en raison de l'effondrement du nombre de transactions immobilières, révèle une étude du cabinet Xerfi-Précepta publiée ce jeudi.

Dorénavant, il n'est plus question de compter sans les sites d'annonces, au détriment du papier, dans la diffusion d'offres de biens immobiliers. En effet, les experts du cabinet stratégique Xerfi-Precepta prédisent un repli d'environ 5% des recettes d'annonces des sites immobiliers en 2013, dans une étude dévoilée publiée le jeudi 8 novembre sur la distribution immobilière face à Internet. La raison du repli ? La baisse très prononcée des transactions immobilières. Le cabinet note aussi que cette baisse des transactions devrait se traduire par une baisse conséquente du nombre d'agences immobilières.
De plus, le poids des recettes d'annonces immobilières en ligne sur le marché total restera supérieur à 31%. Conséquence : l'immobilier va demeurer le premier segment du marché des annonces sur internet confirme l'étude.

 

Les transactions entre particuliers en plein essor
En effet, quelques portails sont de véritables références dans la distribution immobilière et ils drainent un nombre conséquent d'annonces : elles sont quelque 1,3 million en septembre 2012 sur Seloger.com et 1,5 million sur Leboncoin.fr, précise l'analyse.
Si certaines de ces plateformes au fort pouvoir de marché sont plutôt des partenaires des agences traditionnelles, qui y postent leurs annonces, Internet a surtout permis l'émergence de sites spécialisés dans les transactions entre particuliers. A l'image de Pap.fr ou Entreparticuliers.com, qui sont de véritables menaces pour les agences et réseaux d'agences immobilières.

 

D'après les experts de Xerfi-Precepta, la bataille des annonces immobilières se joue désormais en ligne. La preuve : les principaux acteurs de ce marché ont eux aussi développé leur portail, pour accroître leur trafic et développer leur notoriété.

 

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