"Les conditions sont différentes entre les deux continents", tempère Ludovic Thiébaux, de GrDF. "Le gaz n'est pas le même, étant plus riche en azote ici. Les installations sont également différentes : en extérieur en Asie alors qu'elles sont en intérieur en Europe", poursuit-il. Autant d'éléments à prendre en compte dans la conception et l'établissement des modes de fonctionnement des chaudières. De plus, les piles à combustible qui produisent de l'hydrogène restent, pour l'heure, soumises à la réglementation des ICPE (Installations classées pour la protection de l'environnement), au même titre que des installations industrielles dangereuses ou polluantes. Un frein de taille que les industriels espèrent lever prochainement, la totalité de l'hydrogène étant immédiatement consommée, sans aucun stockage potentiellement dangereux. L'expérimentation forbachoise est donc menée à titre dérogatoire.

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