La technologie de pile à combustible employée, dite à membrane d'échanges de protons (PEM), fonctionne à basse température, de l'ordre de 80 °C, en faisant un équipement plus fiable et plus durable, d'une durée de vie de 10 à 15 ans. L'installation convertit le gaz naturel en hydrogène grâce à un reformeur, hydrogène qui alimente ensuite le cœur de pile. La machine fournit donc de l'électricité (40 % de rendement) et de la chaleur (50 %) en continu, pour un rendement total de 90 % n'impliquant que très peu de pertes. "C'est le meilleur rapport entre rendement et durée de vie du cœur de la pile", précise-t-on chez Viessmann. Les machines fonctionnent sur le mode de la demande de chaleur, avec un démarrage par jour, 20 heures de fonctionnement puis 4 heures de régénération. "La pile s'arrête s'il n'y a pas de possibilité de valoriser la chaleur", précise Richard Cordonnier. Entraînant un gain d'énergie primaire conséquent, de l'ordre de 25 à 60 %, soit plus qu'une pompe à chaleur (entre 5 et 30 %), silencieuse grâce à l'absence de parties en mouvement, et n'émettant pas de polluants azotés ou sulfurés, la pile à combustible peine pourtant à se développer en France, alors que des milliers de machines sont installées en Asie.

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