Dernier-né des musées de Rome, l’Ara Pacis a ouvert ses portes au public vendredi. L’écrin de verre moderne a été dévoilé après sept ans de travaux. Une œuvre signée Richard Meier.

Conçu par l’architecte américain Richard Meier, l’Ara Pacis protège un petit autel antique érigé par l’empereur Auguste au cœur du centre historique de la capitale italienne. « Nous confions aujourd’hui aux Romains l’Ara Pacis, symbole d’une Rome antique et moderne », a déclaré Walter Veltroni, maire de la ville, lors de l’inauguration du musée.

Initialement entouré de béton et de verre par Mussolini, le musée imaginé par Richard Meier représente un coffret aux façades de verre agrémentées d’acier et de traversin, roche calcaire beige clair.
Plus qu’un musée, l’Ara Pacis est également un complexe qui ouvrira ses portes prochainement. Il comptera par ailleurs un auditorium, une librairie, des salles d’exposition ou encore une terrasse sur le Tibre.
Richard Meier a aussi réaffirmé lors de l’inauguration sa volonté de construire un tunnel le long du musée avec pour but de dévier les voitures et donc de désengorger une partie des quais pour installer une terrasse attenante à l’Ara Pacis.
Le projet moderne de l’américain dans le cœur historique de Rome n’a cessé de créer des polémiques. Des partis politiques et des associations militants souhaitaient que la ville reste fermée à l’architecture moderne. Bien que contemporain, l’édifice se fond dans le paysage urbain romain grâce à sa longue et étroite silhouette.

actionclactionfp