Les hauts fonctionnaires responsables de la vente et du rachat de l’immeuble de l’Imprimerie nationale, rue de la Convention à Paris, se sont défendus mercredi matin d’avoir «fait une mauvaise affaire».

Suite au rapport rédigé par l’Inspection générale des finances indiquant des «dysfonctionnements» concernant la vente d’un immeuble de l’Imprimerie nationale en 2003, des hauts fonctionnaires ont été auditionnés devant la commission des Finances du Sénat.

Le groupe Carlyle avait racheté le bâtiment en 2003 pour la somme de 103 millions d’euros après une proposition d’offre de 85 millions. Le ministère des Affaires Etrangères a récemment racheté les locaux pour 325 millions, souhaitant s’y réinstaller. Les fonctionnaires responsables ont démenti le fait d’avoir fait une mauvaise affaire, appuyant leurs arguments sur «l’évolution du marché de l’immobilier».

Le démenti a été soutenu par différentes personnes liées à cet établissement comme Jean-Luc Vialla, l’ancien président de l’Imprimerie Nationale ou encore Jean-Yves Leclercq, le sous-directeur à l’Agence des participations de l’Etat. Selon ce dernier, la vente s’est faite à «un prix de marché».

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