En 2005, le nombre de créations d'entreprises s'est élevé à 316.380, selon l'Insee. Alors que, tous secteurs confondus, les créations d'entreprises baissent légèrement (-1%) par rapport à 2004, la construction et l'immobilier affichent de belles progressions. Des résultats qui confirment la bonne tenue du marché !

316.830 : tel est le nombre global d'entreprises créées en 2005, reprises et réactivations comprises, soit une baisse de 1% par rapport à 2004, selon des chiffres de l'Insee. Toutefois, les créations pures progressent de 0,4%, à 224.831 ! Une hausse qui s'explique principalement par un rebond de 3,1% au dernier trimestre 2005.

Alors que la plupart des secteurs d'activités enregistrent une baisse des créations d'entreprises, les secteurs l'immobilier et de la construction tirent clairement leur épingle du jeu. Ainsi, 50.674 entreprises ont été créées en 2005 dans le secteur de la construction, soit une progression de 1,6% par rapport à 2004. Sur le seul dernier trimestre 2005, le nombre de créations d'entreprises a progressé de 3% par rapport au trimestre précédent.

Mais la plus forte hausse concerne l'immobilier ! En 2005, 13.875 entreprises ont ainsi été créées, soit une progression de 7,2% par rapport à 2004. Au dernier trimestre, la progression s'est même élevée à +18,9% par apport au trimestre précédent.

L'immobilier attise les convoitises

Selon Francis Lesmesre, président délégué de la FNAIM, deux facteurs principaux expliquent cette hausse dans l'immobilier : «?immobilier se porte bien, cela donne envie aux jeunes de s'installer dans ce secteur, indique-t-il. D'autre part, le changement de législation sur l'obtention des cartes professionnelles ?qui s'est durcie à partir du 1er janvier 2006? a certainement incité de nombreuses personnes à faire leur demande avant le 1er janvier». Ce qui expliquerait en partie le rebond au dernier trimestre 2005 ! Et Francis Lemers d'ajouter : «Nous ressentons également cette hausse au niveau de la fédération, avec une progression du nombre d'adhérents».

Quant aux métiers touchés par cette hausse, Francis Lemers affirme qu'«il s'agit surtout d'agences immobilières pures, souvent des petites structures avec un ou deux employés».



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