Dans une circulaire adressée aux préfets et directions départementales des affaires sanitaires et sociales (Ddass) , le secrétaire d'Etat aux personnes âgées, Hubert Falco, demande l'ouverture avant juin de pièces rafraîchies dans les maisons de retraite pour "lutter contre la très forte chaleur".

Cette circulaire demande aux autorités sanitaires de "veiller à ce que les établissements hébergeant des personnes âgées dans leur département installent un système de traitement de l'air pour disposer d'une pièce rafraîchie avant fin juin 2004". "Il apparaît que le rafraîchissement d'une ou de plusieurs pièces dans les établissements pour personnes âgées en fonction de leur taille constitue une réponse efficace pour lutter contre la très forte chaleur et les risques encourus par les personnes fragiles", explique Hubert Falco dans sa circulaire.

A près de quatre mois du début de l'été, le secrétariat d'Etat semble s'inquiéter des retards pris dans l'équipement des quelque 10.000 établissements hébergeant des personnes âgées pour "éviter que ne se reproduise le drame de l'été dernier".

Le secrétariat d'Etat aux personnes âgées compte sur les préfets "pour faire remonter les informations" sur l'état d'avancement des travaux d'équipement dans chaque département. "On est un peu court en renseignements", avoue l'entourage de M. Falco.
Le financement de ces pièces rafraîchies, d'un coût unitaire estimé "entre 10.000 et 15.000 euros", doit être assuré "en concertation avec les conseils généraux", selon le secrétariat d'Etat.

M. Falco applique ainsi les recommandations de l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) dans son rapport remis fin janvier au ministre des affaires sociales, François Fillon. Les établissements devraient "d'urgence" s'équiper d'un "système minimal de rafraîchissement ou de climatisation", "renforcer leur isolation thermique" ou encore "modifier les ouvertures extérieures" (remplacer les stores par des volets, déverrouiller les fenêtres, etc.), avait conseillé l'IGAS.

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