Selon une étude présentée jeudi par le Crédit Foncier de France (CFF), les prix de l'immobilier en province ont subi en 2003 de fortes hausses, en raison d'une offre souvent insuffisante.

"Dans un marché actif, les évolutions des prix ont été positives dans la plupart des compartiments du marché immobilier d'habitation, presque partout en province, parfois dans des proportions très élevées, pouvant atteindre et même dépasser 15%", souligne l'étude.
Les prix des appartements neufs ont ainsi augmenté de 10% à 12%, avec des pointes de 20% et plus à Marseille, et les stocks dans cette catégorie sont presque partout faibles. "Lyon et surtout Marseille qui avaient, il y a moins d'une décennie, la réputation de villes peu chères, l'ont en partie perdue", explique le Crédit Foncier.

En ce qui concerne les maisons neuves, le marché est caractérisé par une rareté de l'offre, et des prix "très soutenus". En raison de cette pénurie, les hausses se répercutent sur les prix des maisons anciennes qui ont progressé de 10% à 15% l'an dernier.
"Cependant, après six années de hausse continue des prix des logements, on ne peut exclure une phase de retournement ou, du moins, de stabilisation des valeurs car la solvabilité des acquéreurs peine à suivre", préviennent les experts du CFF.

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