L'une des notions étudiées par l'observatoire Clameur est la mobilité résidentielle, c'est-à-dire la facilité avec laquelle les locataires quittent leur logement pour en trouver un autre. La mobilité est très importante dans l'ouest de la France : 41,3 % en Poitou-Charentes, 35,7 % en Bretagne, 35,4 % dans les Pays de la Loire et 34,1 % en Basse-Normandie.

 

A l'inverse, dans les grandes villes, la mobilité est très limitée. "A Paris, elle a atteint un niveau encore jamais connu, 17,6 %, c'est-à-dire qu'un locataire reste en moyenne 6 ans dans le même logement", indique Michel Mouillart. Selon l'économiste, cette tendance à la baisse s'explique par l'effondrement de l'accession à la propriété, "et surtout la primo-accession".

 

Moins de travaux d'entretien dans les logements
La mobilité, une notion à mettre en lien avec l'entretien des logements. L'étude Clameur démontre qu'en 2012, l'effort d'amélioration et d'entretien a été réduit, c'est-à-dire que de moins en moins de propriétaires effectuent des travaux dans leurs biens afin d'en augmenter la valeur locative. "Pour 2013, l'on s'attend à ce que l'effort ne soit pas excellent, même s'il remonte un peu pour les premiers mois de l'année", note Michel Mouillart.

 

Là encore, de fortes disparités se font sentir entre les régions. En cause, la rentabilité des loyers : "2 à 2,5 fois plus élevée à Paris que dans les grandes villes de Province, souligne Michel Mouillart. Cela pose un vrai problème pour le devenir du patrimoine."

 

En pages suivantes, découvrez les tops des villes aux loyers les plus chers et les plus bas, ainsi que le classement des régions où les loyers ont augmenté et baissé le plus fortement.

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