Les autorités danoises ont donné leur feu vert à l'ouverture officielle, samedi 19 octobre, du métro de Copenhague, le dernier-né d'Europe, ultra-moderne et entièrement automatisé. Craignant des failles dans le système de sécurité, cette autorisation est limitée à deux mois.

En effet, les services de l'inspection des voies ferrées ont donné une autorisation d'exploitation limitée pendant deux mois, et exigent la présence de personnel de sécurité sur tous les quais de l'ouvrage, ainsi que six minutes d'intervalle entre deux trains.

Un nouvel avis sera donné pour une exploitation normale lorsque le concessionnaire de l'ouvrage et les fournisseurs du système de sécurité auront certifié que le métro fonctionne d'une manière stable et sans incidents.

L'inauguration du métro par la reine Margrethe risquait d'être compromise, en raison de manquements subsistaient dans le système de sécurité de ce métro automatique, sans conducteur.

Les travaux de la première tranche viennent d'être achevés avec deux ans de retard sur les délais prévus. La société française Soletanche-bachy a notamment fait partie du projet.

La tranche du métro, qui sera ouverte, comporte onze stations, dont 6 souterraines, de 11 km de long, reliant Noerreport (centre) à Lergrevparken sur l'île d'Amager (sud-est de Copenhague).

La deuxième tranche sera ouverte par étapes en mai et fin 2003, et la troisième, menant à l'aéroport, en 2007.

Le coût total du projet est estimé à 11,5 milliards de couronnes (1,54 milliard d'euros), un montant supérieur au budget initial de 7,5 milliards de couronnes (1 milliard d'euros) prévu au démarrage des travaux en 1996.

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