Un rapport sur l’incident, qui a provoqué le retard de 12 heures d’un Eurostar dans la nuit de vendredi à samedi, vient d’être remis à Dominique Bussereau, secrétaire d’Etat chargé des transports. L’enquête évoque «une erreur de diagnostic du conducteur», qui «n'aurait pas suivi jusqu'au bout le processus du guide de dépannage».

640 passagers bloqués pendant 12 heures dans un Eurostar et deux changements de train dont un à Lille, tel est le bilan de l’incident qui s’est déroulé dans la nuit de vendredi à samedi.

La SNCF, qui a remis lundi un rapport au secrétaire d’Etat chargé des transports, Dominique Bussereau, identifie les causes de ce désagrément. Le problème serait dû à un mauvais diagnostic du conducteur. «Le très grand retard a été crée par une erreur de diagnostic du conducteur» britannique de la rame Eurostar, qui «n'a pas suivi jusqu'au bout le processus du guide de dépannage», a expliqué Guillaume Pepy, president de la SNCF et d'Eurostar. «L'état de la rame a été sous-estimé. Elle n'aurait jamais du repartir de Lille», a-t-il ajouté. Il a également reconnu la responsabilité «pleine et entière de la SNCF» dans cet «incident extrêmement spectaculaire», mais «rarissime». La SNCF souligne dans un communiqué deux autres points de dysfonctionnement : «l’utilisation des locomotives de secours qui aurait dû être plus rapide et l’accouplement des rames Eurostar qui est trop peu utilisé pour garantir un niveau élevé de fiabilité».



Amélioration de la formation
La SNCF a décidé de renforcer et d’améliorer le rappel de formation technique intensif pour les procédures de diagnostic et de dépannage des trains Eurostar. Elle a également prévu de renforcer la formation et des procédures de test des attelages des rames Eurostar.



A noter que le train parti de Londres vendredi à 20 heures (heure locale), aurait dû mettre 2h15 pour rallier Paris.



Guillaume Pépy a souligné que les 640 personnes se verront rembourser et offrir un autre aller-retour Paris-Londres.



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