PRÉSIDENTIELLE 2022. Pour redonner une marge de manoeuvre financière aux entreprises mais aussi du pouvoir d'achat aux salariés, l'ancien journaliste a dévoilé une nouvelle proposition : une prime exemptée de toute taxation, qui irait directement de la caisse de l'employeur à la poche de l'employé. Dans le dossier énergétique, il suggère de s'investir à fond dans le nouveau nucléaire mais aussi de miser davantage sur la géothermie et la biomasse.


À l'instar des autres candidats à l'élection présidentielle, Éric Zemmour continue d'égrener ses propositions au fil des semaines. Après avoir annoncé qu'il souhaitait supprimer la loi SRU et dynamiser l'apprentissage, l'ancien journaliste a eu l'occasion, lors d'une réunion publique à Lille le 5 février et durant une interview accordée à nos confrères de France Inter le 7, de préciser d'autres propositions dans les domaines économique et énergétique.

 

 

Il y a d'abord les mesures inscrites dans le marbre de son programme depuis le lancement de son parti, Reconquête : la réduction des impôts de production de l'ordre de 30 milliards d'euros supplémentaires, la baisse du taux d'impôt sur les sociétés à 15% pour les petites entreprises et les artisans, ainsi que la simplification générale des démarches administratives pour les entrepreneurs. Le gain de compétitivité des entreprises devrait aussi s'accompagner, toujours d'après son programme, d'une réindustrialisation du pays grâce à la création de zones franches industrielles "dans les régions durement touchées par la désindustrialisation" et d'un fonds souverain "alimenté par les fonds du livret A pour investir" dans les entreprises tricolores.

 

Dans une logique de souveraineté industrielle et de protectionnisme économique, le candidat classé à l'extrême-droite souhaite également étendre le contrôle des investissements étrangers "à tous les secteurs". En corrélation avec ces dernières mesures, la fin des droits de donation et de succession pour les transmissions d'entreprises familiales devrait permettre de favoriser la production nationale. Le programme d'Éric Zemmour prévoit dans le même registre d'obliger la commande publique à privilégier les produits français.
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