D'une manière générale, l'intérêt du chantier est de "montrer l'étendue des savoir-faire et d'utiliser toutes les énergies complémentaires de ce mix", résume Arnaud Pons. L'idée étant aussi de jouer sur plusieurs tableaux par rapport à la crise énergétique actuelle, qui a fait flamber les prix du gaz.

 

 

Sur l'origine "verte" du gaz, difficile d'ailleurs de savoir pour l'heure de quoi elle se composera exactement. Ce sont les contrats d'approvisionnement en électricité et en gaz passés auprès des fournisseurs du site qui mentionnent - et garantissent - le caractère "vert" des deux énergies, sans pour autant préciser s'il s'agira de biométhane, par exemple. Pour le reste, tout le fonctionnement du pôle énergétique est "informatisé et piloté via un système de GTB, avec des programmes informatiques de régulation", conclut Arnaud Pons.

 

Les équipes d'ICE n'ont pas rencontré de difficultés particulières mais avouent avoir dépassé le budget initial du pôle énergétique, de l'ordre de 12-13 millions d'euros. En cause : les achats des matériaux et matériels qui ont dû se faire en flux tendus, parfois sur 24 heures, dans un contexte d'inflation et de crise énergétique qui ont inévitablement fait grimper les prix.

 

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