La ministre du Logement, Emmanuelle Wargon est venue défendre le programme - et, forcément, le bilan - du président de la République. Elle s'est faite porteuse, pour Emmanuel Macron, d'une "vision très simple, dans la continuité de ce que nous avons fait". Après avoir "posé le cadre" dans ce quinquennat, la majorité actuelle souhaite "continuer, amplifier, accélérer", en se basant sur les jalons, désormais posés, comme par exemple la RE2020 pour la construction neuve. Sur tous les sujets - construction, rénovation, Logement d'abord - , cette "visibilité" pourra être encore améliorée par une programmation pluriannuelle des financements.

 

Sur la rénovation énergétique, "une petite révolution s'est enclenchée" avec France Rénov', qui comprend notamment MaPrimeRénov' : 700.000 rénovations ont lieu chaque année, défend la ministre. Les obligations de la loi Climat et résilience, qui portent sur les propriétaires bailleurs, sont également connues à l'avance ; elles devront néanmoins faire l'objet d'un meilleur accompagnement, estime la ministre.

 

Emmanuel Macron veut par également "mais continuer la démarche volontariste" engagée avec les bailleurs sociaux, avec le pacte ambitieux portant sur 250.000 constructions en deux ans. Il souhaite "soutenir et consolider le modèle du logement social", avec la loi SRU récemment "prolongée et rendue permanente", notamment.

 

Il soutient l'encadrement des loyers, et souhaite "accélérer" sur le Logement d'abord, qui accompagne les publics précaires vers et dans un logement pérenne. Enfin, sur la question foncière, la ministre estime que "les travaux doivent se poursuivre" : "il faudra aller plus loin sur la question de la rétention foncière, et l'Etat montrera l'exemple avec un volontarisme sur son foncier".

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