TRANSITION ÉNERGÉTIQUE. Dans le cadre de la présidence française du Conseil de l'Union européenne, les ministres de l'Énergie du Vieux Continent se sont réunis pour aborder plusieurs dossiers : prix du marché, efficacité énergétique, hydrogène, stockage du gaz... Peu de décisions concrètes en sont sorties, mais une trajectoire commune a été définie et les gouvernants attendent maintenant un rapport coordonné des régulateurs européens.


C'est dans un contexte particulièrement tendu pour le marché énergétique que les ministres de l'Énergie du Vieux Continent se sont réunis pendant trois jours à Amiens, préfecture de la Somme. Dans le cadre de la présidence française du Conseil de l'Union européenne, l'objectif de ces discussions était, d'une part de trouver en effet des solutions à l'épineuse hausse - pour ne pas dire explosion - des prix de l'électricité et du gaz, et d'autre part, d'accorder les violons européens sur le développement de plusieurs projets communs, à l'image de l'hydrogène.

 

 

"Il y a un consensus sur le fait qu'un marché intégré rend d'immenses services. Il y a aussi une majorité d'États qui considèrent qu'il faut le faire évoluer, en particulier sur le marché de détail", a indiqué Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique, à la sortie de ces trois jours de séminaire, d'après l'AFP. "La Commission européenne a pris en compte ces pistes : par exemple, l'accès pour les consommateurs à des prix fixes sur une plus longue durée, la protection contre les défaillances de fournisseurs, ou encore des règles plus strictes sur le stockage du gaz", a-t-elle ajouté.
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