La solution retenue a consisté à creuser deux tubes parallèles de 8,70 mètres de diamètre pour la circulation des trains (diamètre utile de 7,60 m), reliés par des rameaux de pistonnement (tous les 250 mètres) et par deux échangeurs permettant à un convoi de passer d'un tube à l'autre en cas de nécessité. En temps normal, ces "cross-overs", situés sous la mer à une dizaine de kilomètres des extrémités, sont fermés par d'imposantes portes métalliques de 120 tonnes. Une troisième galerie, routière celle-là, de 5,70 mètres de diamètre dit "de service" (diamètre utile 4,80 m), relie également les tubes ferroviaires par des galeries espacées de 375 mètres. Elle permet des interventions sur les deux autres à l'aide de véhicules spécialisés et elle est maintenue en surpression afin d'éviter tout problème d'envahissement par des fumées.

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