ANALYSE. Plusieurs ministres viennent de recevoir un rapport du Groupement des industriels français de l'énergie nucléaire consacré aux capacités et besoins de la filière alors que les réacteurs de nouvelle génération vont devoir sortir de terre. Les entreprises avancent plusieurs solutions pour régler le problème du manque de bras.


Construire les six EPR2 annoncés par Emmanuel Macron lors de son discours de Belfort de février 2022 va nécessiter des bras, et même beaucoup de bras. L'exécutif, qui a fait du développement conjoint des énergies renouvelables et du nouveau programme nucléaire sa ligne directrice en matière de politique énergétique, entend effectivement bâtir ces réacteurs atomiques à eau pressurisée de nouvelle génération afin de sécuriser l'approvisionnement énergétique de la France.

 

 

Un chantier titanesque (une option a été posée pour huit autres EPR2), 30 ans après la construction de la dernière centrale en date. D'où le rapport que le Groupement des industriels français de l'énergie nucléaire (Gifen) vient de remettre aux ministres de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, et de l'Industrie, Roland Lescure, et consacré aux capacités et besoins de la filière.

 

Commandé fin janvier, ce document est censé apporter des réponses aux défis à relever dans ce domaine, à commencer par le manque de main-d'oeuvre. "Cette relance est une immense opportunité pour
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