RAPPORT. Le groupe de travail sur l'avenir de l'habitat individuel a rendu son rapport au Gouvernement. Une série de mesures y sont préconisées, entre encouragement des particuliers à la densification des parcelles et contrôle des stratégies des collectivités pour contourner les objectifs de densité.


Concilier habitat individuel et sobriété foncière : c'est l'objectif que s'est donné l'Ordre des géomètres-experts, qui a constitué, en septembre, un groupe de travail rassemblant les grandes organisations du secteur de l'aménagement et du logement. Ce groupe de travail a remis, le 15 décembre, son rapport à la ministre du Logement Emmanuelle Wargon. Ministre qui avait elle-même pointé un certain modèle de maison individuelle comme obsolète, alors qu'une majorité de Français continue de l'identifier comme leur type de logement préféré.

 

 

S'ils défendent la maison individuelle comme l'une des formes d'habitat à continuer de produire, en lien avec cette demande des ménages, les membres du groupe de travail (Pôle Habitat FFB, Fédération des promoteurs immobiliers, Union nationale des aménageurs, Fédération nationale des Scot, Constructeurs de maisons individuelles, Ordre des architectes) savent que les pouvoirs publics sont engagés dans une trajectoire de sobriété foncière, matérialisée, dans la loi Climat et résilience, par l'objectif -lointain- du Zéro artificialisation nette (Zan), et l'obligation -dès maintenant- de diviser par deux le rythme d'artificialisation des sols.

 

A la recherche de la "densité heureuse"… dans l'individuel

 

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