Avec pour objectif de favoriser des modes de déplacement générant moins de CO2 et dépendant moins du pétrole, l'Ademe vient de retenir et subventionner à hauteur de 18 M€ cinq projets régionaux synonymes de « mobilité durable ». Découverte des sites.

Parmi les cinq projets retenus et subventionnés par l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) pour favoriser les modes de déplacement générant moins de CO2, celui du système d'informations en temps réel des transports de Lyon, Optymod'Lyon pour les voyageurs et les transporteurs de fret en fait partie.

 

Ce projet baptisé Optimod'Lyon consiste, en fait, à « centraliser toutes les données de mobilité pour fournir aux usagers des informations en temps réel sur l'ensemble des modes de transport» afin d'améliorer la mobilité des particuliers, des professionnels et du fret. L'un des objectifs fixé par l'Ademe est de permettre ainsi « un report de 8 % de la voiture vers un autre mode de transport, soit un 200.000 tonnes de CO2 économisées annuellement à l'horizon 2020 sur l'agglomération lyonnaise.»

 

Le covoiturage a le vent en poupe
Second projet, « Sysmo 2015 » voit le jour en région parisienne. Ce calculateur d'itinéraires multimodal et en temps réel doublé d'un logiciel va permettre aux collectivités locales de construire une offre de transport partagée sur le plateau de Saclay (Essonne).

 

Troisièmement, le projet « AU-DACE » va être expérimenté sur Bordeaux et Niort. C'est une centrale de mobilité qui regroupe les offres de déplacement en autopartage, covoiturage et en véhicules électriques avec un système d'assurance spécialement conçu pour ce type de mobilité.

 

Au total, 29 territoires expérimentés
Ensuite, le quatrième projet, intitulé, « E-PARTAGE » pour les déplacements professionnels et domicile-travail, se définit comme un autopartage classique entre particuliers, covoiturage, centrale de mobilité, outils de gestion de flottes multi-entreprises. « Cet outil sera proposé à des entreprises de toutes tailles dans le but d'exploiter la flotte de véhicules existants plutôt que d'en racheter », précise l'Ademe.

 

Cinquième et dernier projet : Bretagne Mobilité Augmentée (BMA). Il consiste à mettre à la disposition d'entreprises et d'administrations bretonnes un démonstrateur permettant de chercher des solutions de mobilité moins coûteuses et moins émettrices en CO2. De plus, il accompagnera les salariés s'ils changent leurs modes de déplacement.

 

Sur l'ensemble des cinq expérimentations soutenues par l'Ademe, « ce sont donc plus de 34 services de mobilités qui seront expérimentés (...) dans 29 territoires d'expérimentation de l'urbain dense au rural », souligne l'agence dans un communiqué. Et d'ajouter : « Près d'un million d'utilisateurs (particuliers et professionnels) seront impliqués dans ces projets pour comprendre et analyser leurs changements de comportements et valider de nouveaux modèles.»

 

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