Si, sur les trois mois de l'été, le nombre de logements mis en chantier a continué de diminuer (-0,8 % par rapport au trimestre précédent), celui de logements autorisés a, en revanche, sensiblement augmenté (+2,3 %). Cependant, ces résultats restent contrastés selon les catégories. Zoom.

Un été mi-figue mi-raisin. Sur les trois derniers mois (juin à août 2014), le nombre de logements autorisés à la construction a augmenté (+2,3 % par rapport au 2e trimestre), atteignant les 103.500 unités. Cette hausse représente même une progression de +4,8 % par rapport au troisième trimestre 2013. La construction neuve, qui représente 88 % de l'offre de logements, a décollé de +6,5 % (par rapport aux mêmes mois d'été en 2013). Les permis de construire pour des logements individuels ont globalement été plus nombreux (+3,8 %), mais cette évolution est différente selon les segments : l'individuel pur connaît une tendance favorable (+6,6 %) alors que les logements individuels groupés ralentissent (-2,5 %). Le collectif (+3,9 %) et les résidences étudiantes (+14,6 %) confirment le regain. En revanche, le niveau général reste très bas : en cumulé sur douze mois, le nombre de logements autorisés plafonne à 394.200 unités, soit une chute de près de -14 %.

Des mises en chantier en forte baisse

Pour les mises en chantier, 69.200 ont été enregistrées entre juin et août 2014 (-11,3 % par rapport à l'été 2013). Les maisons individuelles ont fortement reculé avec -20,9 %. Une tendance imprimée par le logement individuel pur (-20,4 %) autant que par le logement individuel groupé (-22,4 %). Le collectif a, lui, moins régressé (-8,1 %). Seules les mises en chantier de résidences étudiantes sont en progrès (+77,2 %) avec 5.500 unités. Comme pour les permis de construire, le niveau général demeure faible : cumulés sur douze mois, le nombre de logements commencés a baissé de -11,6 %, n'atteignant que les 303.200 unités.

 

En 2013, 332.000 logements neufs ont été mis en chantier en France, chiffre qui était déjà en repli par rapport à l'année précédente, et bien inférieur à l'objectif gouvernemental de 500.000 logements annuels.

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