A LIRE. La récupération et l'utilisation des eaux de pluies en milieu urbain intéressent de plus en plus les acteurs de la ville. Le Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement sort un ouvrage sur ces questions.

Artificialisation des sols, multiplication des épisodes de sécheresse alternés avec des phénomènes orageux extrêmes, raréfaction de la ressource et apparition des îlots de chaleur sont autant de problématiques qui intéressent de plus en plus les acteurs de l'urbanisme. Depuis une quinzaine d'années, la récupération et l'utilisation de l'eau de pluie en provenance des toitures suscite donc un intérêt croissant, en France et ailleurs. Cette ressource permet par exemple de satisfaire des besoins ne requérant pas une qualité d'eau potable : arrosage, rinçage, lavage…

 

 

Mieux articuler récupération et ruissellement

 

Des systèmes sont aujourd'hui installés dans des bâtiments collectifs ou des maisons individuelles. Mais, comme le remarque le Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (Cerema), ce développement "s'opère sans lien fort avec la gestion des eaux pluviales". Afin de favoriser cette synergie, le centre publie un ouvrage destiné aux collectivités, aux aménageurs et concepteurs de projets, pour qu'ils portent un nouveau regard sur ce qui se fait à l'international.

 

 

Le livre mentionne la contribution de cette récupération des eaux de pluies dans la maîtrise du ruissellement, donne les techniques les plus efficaces et évoque les moyens et outils institutionnels nécessaires aux collectivités pour la favoriser.

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