581 salariés du constructeur de matériels de chantier américain, Caterpillar, souhaitent que leur temps d’habillage et de déshabillage soit pris en compte par leur entreprise. Ils ont donc engagé une procédure devant les Prud’hommes.

581 salariés de Caterpillar ont réclamé mardi en référé devant le conseil des Prud'hommes de Grenoble la prise en compte dans leur temps de travail de 12 minutes par jour, soit le temps d'habillage et de déshabillage. Le tribunal a mis l'affaire en délibéré au 6 février.

En fait, ils demandent la mise en application de la loi Aubry, qui est en vigueur depuis le 1er janvier 2001, qui n'a jamais été appliquée chez Caterpillar.
«Les droits des 581 plaignants sont évidents, mais la société refuse d'appliquer ce dispositif pour l'ensemble des salariés travaillant dans les ateliers et portant une tenue de travail», a plaidé leur avocat Me Pierre Janot, qui a demandé la rétribution de ce temps, comme prévu par la loi.
L'avocat a également dénoncé «des pressions de la direction subies par les employés depuis le début du contentieux».
Quant à Caterpillar, le bâtonnier Michel Bénichou, a déclaré qu'il «n'existe à ce jour aucune obligation de porter une tenue de travail», chez Caterpillar, soulignant qu'aucune réglementation n'existe en ce sens dans l'entreprise.

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